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QUAYOLA

QUAYOLA
Le travail de Quayola explore la photographie, la géométrie, la sculpture digitale, ou encore l’installation et les performances audiovisuelles immersives. Quayola travaille sur les tensions et les équilibres entre réel et artificiel, figuratif et abstrait, ancien et nouveau.
Davide Quayola est né à Rome (Italie) en 1982. Il vit et travaille à Londres où il a obtenu une licence d’arts à l’université des arts de Londres en 2005. Le travail de Quayola explore la photographie, la géométrie, la sculpture digitale, ou encore l’installation et les performances audiovisuelles immersives. Quayola travaille sur les tensions et les équilibres entre réel et artificiel, figuratif et abstrait, ancien et nouveau.


 

Son oeuvre repose essentiellement sur l’appropriation d’oeuvres antiques, de l’époque Baroque et Renaissance, empreintes d’une symbolique culturelle et religieuse forte. Il les déconstruit pour ne laisser apparaître plus que leur plus simple expression. Le travail de Quayola a en effet toujours induit un lien plutôt insolite et hypnotique entre une certaine tradition artistique (portée par la peinture, la sculpture classique et l’art iconique) et un véritable modernisme technologique. Un lien qu’il se plaît à mélanger dans des tableaux numériques : de nouvelles peintures hybrides intégrant une transformation des images en surface par la grâce des formes géométriques animées et abstraites.



Quelques oeuvres

Strata #4 (2011)

Strata #4

Vidéo projetée dans l’Église Saint-Ferréol les Augustins, Strata #4 nous montre une transformation d’oeuvres Baroques ou de la Renaissance en figures géométriques mouvantes.

Vidéo projetée, Strata #4 nous montre une transformation d’oeuvres Baroques ou de la Renaissance en figures géométriques mouvantes.

Quayola propose une réinterprétation des œuvres d’origine en transformant les scènes religieuses et mythologiques en formes géométriques abstraites et complexes. A partir d’une analyse précise des formes, couleurs, lignes de forces, l’œuvre déconstruit, atomise la peinture initiale jusqu’à sa plus simple expression. Il crée ainsi des versions alternatives des peintures, dans lesquelles la symbolique culturelle ne figure plus, au profit des caractéristiques visuelles uniquement. On remarque plutôt la grille de couleurs, la composition et les proportions de l’œuvre originale, donc sa structure au lieu d’être face au propos (culturel, mythologique, religieux, historique, etc.) qu’elle véhicule. Plus techniquement, l’imagerie 3d numérique se construit à partir de polygones, volumes simples multipliés, déformés jusqu’à reproduire les formes voulues. Cette logique, une fois appliquée à la peinture pourtant née de pigments et de coups de pinceaux, crée un décalage, et revisite l’histoire de l’art et des images.

Créant un lien de plusieurs siècles, de la peinture figurative renaissante à l’abstraction contemporaine numérique, Strata 4 témoigne d’un profond respect pour l’histoire de l’art. Participant ainsi à l’écriture d’une histoire moins centrée sur la destruction des œuvres passées que sur l’harmonie et la complémentarité des formes.



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