L’artiste est frappé par l’émergence des formes qui en résultent. Pourtant, c’est avec la question de la relation à l’autre qu’il s’engage par ailleurs dans une recherche visuelle en privilégiant deux médiums, des installations vidéos et des interventions dans le paysage. Les unes et les autres invoquent très souvent une image éphémère qui reflète le public, son corps ou ses regards. Puis cette démarche a entraîné Fred Périé vers la salle de cinéma, le lieu où au travers du film, émerge un lien silencieux aux autres. Il y met certes en œuvre les techniques contemporaines, celles qui nous incitent tant à croire en notre pouvoir sur les choses, mais lorsque il utilise l’interactivité, il la réduit à une sorte de miroir, une illusion nécessaire pour révéler ce qui est véritablement en jeu, notre capacité à nous projeter dans l’image, dans la relation.

Sans titre, à… Sans titre, à... se présente sous forme d’une table sur laquelle sont posés à plat deux écrans sur lesquels s'affichent un montage non linéaire de courtes vidéos, animations, photographies, pour la plupart associées librement à des textes poétiques originaux.