Max Paskine est un artiste plasticien, vidéaste et musicien qui travaille ces différents médiums ensemble.
Max Paskineest un musicien et vidéaste, il travaille autant la matière sonore que visuelle, chacun de ces médiums sont liés l’un à l’autre et s’influencent mutuellement. Il crée des pièces graphiques, des courts et moyens métrages, des vidéos, des installations sonores, des procédés performatifs, des compositions musicales et des albums.
Son travail tourne autour de la volonté de fausser un mécanisme, de créer des méthodes autonomes, répétitives et évolutives menant à une certaine confusion. L’idée est de travailler sur des phénomènes indésirables qui viendraient perturber naturellement ou volontairement une information, qu’elle soit temporelle, narrative, musicale ou vidéo, pour un résultat tenant parfois du hasard et de l’accidentel. Le but étant de rendre une information quasi abstraite, à la limite du visible et immatérielle. Ces différents résultats sont des formes témoignant d’une vision individuelle, d’un constat subjectif d’une certaine instabilité ambiante.
Vidéo, durée de 50 min – variable (2015) Dimension variable, grand écran plat ou projection.
Cette pièce présente la peinture de la Tour de Babel de Brueghel se dégradant au fur et à mesure pour tendre vers une forme quasi abstraite au bout d’environ 50 min. Cet effondrement n’est pas directement visible, la vidéo semble totalement immobile et ne se détériore que très lentement. Chaque micro étape de cette détérioration semble comme figée dans le temps. Une partie des pixels de la vidéo se déplacent vers la droite de l’écran, se mélangeant avec d’autres, laissant une masse noire derrière elle et créant de nouvelles formes et couleurs. C’est la représentation d’un effondrement permanent, celle de la perte du langage, de l’incompréhension et du brouillage.