A la Fondation Vasarely, les artistes présentés utilisent le potentiel des nouvelles technologies dans leur capacité de reproduction et comme nouvel outil de représentation pour nous emmener sur des nouvelles écritures cartographiques, des paysages hybrides, où la frontière entre réel et virtuel est ténue, notre perception désarçonnée, le proche et le lointain relativisés. Alexandre Burton utilise le spectateur comme interface afin de générer des éclairs sonores et lumineux spectaculaires. David Bowen sculpte l’espace et orchestre le balancement des plantes dans un curieux ballet. Etienne Rey quant à lui, immerge le visiteur dans une expérience sensorielle inédite et déroutante, rendant palpables des matérialités d’ordinaires invisibles. Enfin l’artiste Julien Clauss vous invite à vivre une expérience sensorielle singulière au travers d’une installation monumentale qui modifie à la fois la perception de l’espace tout en rendant palpable le son via la conduction osseuse.

Enfin, le Muséum d’Histoire Naturelle et le nouvel espace d’exposition de Seconde Nature seront de leurs côtés impliqués dans d’étranges phénomènes artistiques. Les créations de Robin Meier et d’Ali Momeni créent de la poésie dans les comportements robotiques, le voyage mental de la coréenne Hee Won Lee nous immerge dans le cycle infini de la nature, tandis que Robyn Moody donne vie à des livres controversés au travers d’un dispositif poétiques rappelant des battements d’ailes.