L’artiste a récupéré une importante base de données de 300 000 photographies détourées par des êtres humains dont l’objectif était d’apprendre à une machine à voir le monde naturellement. Ce fastidieux travail de détourage isole des objets d’un paysage afin d’en permettre la reconnaissance automatisée. L’artiste a introduit ces contours dans un programme pour générer automatiquement de nouvelles images. En se réappropriant, après la machine, ces images il s’agit de créer une zone à mi-chemin entre l’être humain et la machine. L’artiste se greffe sur le travail de ce nouveau prolétariat pour réfléchir à cette nouvelle condition humaine.
Ces images s’inspirent de poèmes créés par Deep Gimble, un réseau de neurones littéraire.