Les travaux d’Albertine Meunier questionnent, autant de manière critique que ludique, les grands acteurs de l’Internet tels que Google, Twitter ou Facebook et le nouveau monde qui nous entoure. Nouveau monde, qui vit à la vitesse de la lumière des réseaux. Ce monde de l’Internet qu’Albertine connaît bien est devenu son matériau de création et d’exploration. Elle tente dans ses recherches et pièces créées, de révéler l’invisible ou la poésie des choses numériques. Elle cultive les formes simples, minimales, semblant parfois «bricolées», mais elle reste volontairement loin de l’hyper-technicité de certains dispositifs numériques.

Ainsi, elle travaille plus particulièrement autour des grands thèmes suivants : l’esthétique de l’Internet, la matérialité et la matérialisation de l’Internet. Mais elle explore aussi l’accumulation infinie que provoque la forme numérique. Son désir de donner forme et rythme à l’invisible, à l’imperceptibilité du réseau Internet, amène un regard tout particulier où la technique et la poésie entretiennent des rapports insoupçonnés.