D’étranges créatures lumineuses flottent dans l’espace d’exposition, plongeant le spectateur dans une installation cinétique et immersive. Dans la pénombre, un souffle semble mouvoir chacune des formes au rythme de leur vie, balancées entre les abysses d’un monde sous-marin merveilleux et l’imaginaire fantastique d’un univers spatial. L’œuvre évoque la mouvance d’un banc de méduse prenant en compte la présence du spectateur. L’installation fonctionne tel un écosystème, changeant de rythme respiratoire ou d’intensité lumineuse en fonction des déambulations. Le souffle de ces créatures en lévitation est insufflé par un mécanisme emplissant les structures gonflables. Le dispositif employé ainsi que les matières travaillées, comme le plastique, renvoient au paradoxe entre technologie et Nature, dans une représentation poétique d’une forme organique.