L’artiste explique sa démarche. « L’idée était de traduire l’Ancien Testament de l’ancien hébreu à l’anglais en utilisant Google Translate. La traduction de cette partie de la Bible appelée Paracha Noah est donc très approximative, Google Translate mélange les mots, en retranscrit certains directement en lettre ou tout simplement phonétiquement, et fait apparaître des signes typographiques hasardeux. Cette pièce est en quelque sorte une relique, car ce procédé fut créé seulement pour une parti de la Genèse que la religion juive appelle «Paracha Noah». Quand j’ai voulu le lendemain appliquer ce principe de travail aux autres parties de l’Ancien Testament, Google avait sans que je ne le sache mis à jour son outil Google Translate, et la traduction se faisait alors définitivement plus précise, plus fine et plus juste. Le travail se devait donc d’en rester là, la pièce était finie, inéluctablement incomplète, et le sujet devait être alors le Déluge, Noah, la Tour de Babel et Nimrod, la perte du langage et le fruit de leurs propres incompréhensions. »
L’artiste explique sa démarche. «L’idée était de traduire l’Ancien Testament de l’ancien hébreu à l’anglais en utilisant Google Translate. La traduction de cette partie de la Bible appelée Paracha Noah est donc très approximative, Google Translate mélange les mots, en retranscrit certains directement en lettre ou tout simplement phonétiquement, et fait apparaître des signes typographiques hasardeux. Cette pièce est en quelque sorte une relique, car ce procédé fut créé seulement pour une parti de la Genèse que la religion juive appelle «Paracha Noah». Quand j’ai voulu le lendemain appliquer ce principe de travail aux autres parties de l’Ancien Testament, Google avait sans que je ne le sache mis à jour son outil Google Translate, et la traduction se faisait alors définitivement plus précise, plus fine et plus juste. Le travail se devait donc d’en rester là, la pièce était finie, inéluctablement incomplète, et le sujet devait être alors le Déluge, Noah, la Tour de Babel et Nimrod, la perte du langage et le fruit de leurs propres incompréhensions.»