Adelin Schweitzer travaille notamment sur la relation ambigüe entre l’Homme et la machine et propose une réflexion sur les limites de ces relations interactives.
Au delà des processus techniques importants dans le travail d’Adelin Schweitzer, c’est la relation entre spectateur et objet qui guide son travail. Ses oeuvres illustrent également les limites de cette relation interactive. Il est intéressé par l’histoire des technologies, leur influence sur la société et la place qu’elles prennent dans l’imagination collective. C’est pourquoi il s’intéresse plutôt au recyclage et à la réutilisation d’appareils et machines pré-existantes pour construire ses oeuvres. Il questionne souvent de façon ironique le lien hommes-machines.
Voyage Panoramique, Itération n°3 est une expérience théâtrale, immersive et sensible durant laquelle les spectateurs visionnent oeuvre interactive d’une vingtaine de minutes tourné en 360° via des casques de réalité virtuelle.
Voyage Panoramique, Itération n°3 est une expérience théâtrale, immersive et sensible durant laquelle les spectateurs visionnent oeuvre interactive d’une vingtaine de minutes tourné en 360° via des casques de réalité virtuelle. Ce film, commenté par le comédien Fred Séchet, est un voyage visuel et sonore à travers la mémoire de Marseille, sa voie historique et les divagations de l’artiste.
Le spectateur est accueilli par Adelin Schweitzer qui lui propose d’enlever ses chaussures et d’entrer dans une salle, dans laquelle Fred Séchet l’attend. L’ambiance est tendue et la mise en scène laisse le spectateur dans un état d’interrogation, d’appréhension mais aussi d’envie de découvrir ce qui se cache dans ce film. Fred Séchet le fait rentrer dans son imaginaire, sa conscience, si loin qu’il ne pourra peut-être plus en ressortir. L’ambiance est entre la confiance et l’insécurité, voire la peur. Fred Séchet guide le spectateur, tenu dans les mains de Adelin Schweitzer comme un objet, dans son inconscient pour une visite de Marseille, entre réalité et fiction, concret et imaginaire.
L’oeuvre se définit comme un champ de recherche artistique autour de deux types de perceptions, celle de l’homme et celle de la machine. On retrouve les interactions symboliques chères à Schweitzer, homme-machine et limites de leurs relations interactives.